Le crowdfunding immobilier a le vent en poupe. Ne serait-ce qu’en 2020, plus de 500 millions d’euros ont été collectés. Cette année encore, plusieurs professionnels font appel à cette nouvelle forme d’investissement participatif. Voici quelques clés de compréhension du financement participatif dans l’immobilier.

Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?

Tout investisseur peut investir dans un programme qui finance un immeuble, des bureaux ou tout autre bien. Le crowdfunding immobilier est possible dans l’immobilier professionnel que dans l’habitation. Cet investissement se fait par une plateforme digitale spécialisée dans l’immobilier. Historiquement, le crowdfunding immobilier était réservé aux investisseurs institutionnels, désormais la porte est ouverte aux investisseurs privés. La rentabilité des investissements s’exerce sous forme d’une rémunération calculée aux proratas des fonds apportés.

A quoi sert-il ?

Généralement mis en place pour des opérations de promotion ou de réhabilitation, le crowdfunding permet maintenant depuis plusieurs années d’ouvrir le champ des possibles ainsi que de nouvelles perspectives pour développer, diversifier ou encore optimiser son investissement.

Quels critères l’investisseur doit-il prendre en compte ?

Au-delà du ratio rendement/risque, l’investisseur peut cibler son investissement en fonction de plusieurs critères : le montant à investir pour participer au financement du projet, la localisation géographique, la destination du bien (quel usage professionnel ?), la durée du placement (moyenne d’environ 20 à 21 mois au premier trimestre 2021), le rendement ou encore le montage financier (comprenant l’achat ou rachat d’actions).