SCI ou SCPI : telle est la question !
Investir dans l’immobilier professionnel (ou commercial) possède plusieurs avantages, en termes de rentabilité, stabilité des baux et variété des biens. Toutefois, la question de la structure juridique reste entière. Entre SCI et SCPI, quelle structure juridique choisir ? Les deux sigles se ressemblent mais sont bien distincts au niveau juridique. Nous vous donnons des éléments de réponse.
Zoom sur la SCI
SCI pour Société Civile Immobilière. Cette structure est souvent associée à la gestion d’un patrimoine immobilier lorsqu’il y a plusieurs associés, au minimum deux. Dans le cas d’une SCI, c’est la société qui réalise l’acquisition. Les associés, quant à eux, ne sont propriétaires que des parts sociales de la société. Cela implique une répartition des charges (et des pertes éventuelles) en fonction du pourcentage détenu par chaque associé. Concernant la question des impôts, ce sont les revenus fonciers qui sont soumis à l’impôt sur le revenu.
Zoom sur la SCPI
SCPI pour Société Civile de Placement Immobilier. Il s’agit d’un organisme de placement collectif, c’est-à-dire que ce sont les investisseurs eux-mêmes qui peuvent acquérir les parts sociales de la SCPI. L’autre différence concerne la destination des investissements collectés, qui vont servir à l’acquisition d’immeubles pour de la location. Un investisseur qui investit au sein d’une SCPI voit sa partie gestion complètement déléguée : c’est la société au statut SCPI qui assure les tâches de gestion (ex. : recherche de locataires, gestion des locations, le suivi de l’entretien et des éventuels travaux et rénovation, etc.).
En résumé
Dans les deux cas, SCI ou SCPI, l’objectif est d’accroitre son patrimoine immobilier.
Si vous souhaitez acquérir directement un bien avec un ou plusieurs associés en partageant les tâches liées à la gestion (notamment locative), les recettes et les dépenses équitablement selon les pourcentages de détention, opter pour le statut juridique de la SCI parait une bonne option pour commencer. D’ailleurs, pour un investissement familial ou une transmission de biens, il est conseillé de passer par une SCI.
Toutefois, s’il s’agit d’un investissement pur, sans la partie gestion et dont les bénéfices récoltés servent à de futurs investissements, la SCPI semble opportune. Ce statut juridique est souvent utilisé par les investisseurs dont le principal objectif est le rendement ou la défiscalisation.